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 Il n'y a qu'un remède à l'amour : aimer davantage (Henry David Thoreau) [Frank]

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MessageSujet: Il n'y a qu'un remède à l'amour : aimer davantage (Henry David Thoreau) [Frank]   Il n'y a qu'un remède à l'amour : aimer davantage (Henry David Thoreau) [Frank] Icon_minitime1Jeu 30 Déc 2010 - 15:22

Tu m'inspires mon Frank Coeur


Les crépitements du feu brûlant dans la cheminée de la salle commune des Poufsouffles berçaient doucement les esprits fatigués. La journée avait été longue pour tous. Pour Alice, elle avait été un véritable supplice. Réveillée le matin par ses camarades de dortoir, sa première pensée était immédiatement allée vers l'évènement majeur de la veille qui l'avait poursuivie en rêves durant la nuit entière : l'invitation de Frank au Bal d'Halloween. Si seulement son obsession avait pu se conclure au petit-déjeuner. Mais, malheureusement, elle était bien loin de là...

Entre deux gorgées de chocolat chaud, elle l'avait vu entrer dans la Grande Salle avec quelques amis et avait manqué de s'étouffer avec le liquide brûlant. Sa violente envie de tousser, d'expédier de ses bronches cet oxygène cacao l'avait saisie à la gorge lorsqu'elle avait tenté de la réprimer pour ne pas attirer l'attention. Un bien belle attention que de cracher ses poumons sur la table ou son bien-aimé déjeunait chaque matin ! Les larmes aux yeux à cause de la pression dans sa poitrine, elle avait fait mine de ramasser sa serviette sur le sol et avait toussé dans le plus grand silence possible vu la situation, pour finalement se relever écarlate et un peu étourdie, sans même oser jeter un regard à sa droite pour vérifier s'il l'avait remarqué. Plus tard dans la matinée, au cours de potions, lorsqu'il était passé derrière elle pour aller chercher un ingrédient dans l'armoire, elle n'avait pu s'empêcher de le suivre du regard et avait, par distraction (belle distraction en effet), versé tout le sang de salamandre de la fiole qu'elle s'appliquait à verser au goutte à goutte dans sa solution de force, ce qui anéantit en quelques secondes un travail de plusieurs jours.

Jusqu'au dîner, elle s'était ensuite efforcée de ne plus prêter attention à son camarade de maison, et se penchait sur ses livres, ou tout ce qui lui tombait sous la main, dès qu'il s'approchait d'un peu trop près. Mais tout cela était trop beau pour durer. En sortant du cours de métamorphose (le plus vite possible, et flanquée de deux amies) elle avait galopé jusqu'à la Grande Salle, avisé trois places libres au milieu d'autres élèves, et s'était installée. Ainsi allait-il devoir lui-même s'installer à une distance très raisonnable. Évidemment, au vu du temps qu'il avait pris pour pointer le bout de son nez, beaucoup de places s'étaient libérées autour d'elles. Il avait décidé, après un bref coup d'œil dans sa direction, de se mettre juste là, à à peine deux places en face d'elle. Elle avait tenté de toute sa volonté de ne pas lui jeter un seul regard, sans quoi elle se mettrait à l'admirer comme une groupie profondément arriérée, et Merlin savait qu'elle avait besoin de tout, sauf de ce joli « coup de pouce ». Et ces amies, qui n'étaient pas fichues de manger plus vite ! Elle s'était mise à trépigner sur le banc, à tel point qu'une des deux décide finalement qu'il était temps de partir, même si son assiette était encore bien garnie. L'après-midi fut aussi joyeux : après avoir failli décimer toute une famille de Fangieux en soins au créatures magiques et renversé le minuscule Flitwick dans un couloir, elle avait décide qu'il était temps que cette journée se termine. Par chance, il ne lui restait qu'un cours d'arithmancie, qui se déroula sans anicroche puisque Frank ne le suivait pas.

Une fois ses cours terminés, elle avait immédiatement rejoint sa salle commune et s'était s'installée dans un des fauteuils moelleux, tout près des flammes agitées, et, la concentration lui faisant terriblement défaut, fixait le vide en jouant avec le pompons qu'elle avait cousu sur le bonnet jaune de sa Maison. Lorsqu'elle releva les yeux vers une des hautes fenêtres, la nuit était tombée. Elle regarda autour d'elle : il n'y avait pas âme qui vive, dans aucun recoin de la salle. Elle se rendit compte qu'elle était restée trop longtemps dans cette même position, ses jambes repliées sous elle, et qu'elle ne parvenait plus à sentir lesdites jambes. Dans un soupir, elle les étendit, en s'avançant vers le bord du fauteuil. Elle enleva ses souliers et fit frétiller ses orteils sous ses lourds collants noirs. La chaleur émanant du feu ravivait ses membres endoloris, réchauffait ses pieds frigorifiés. Elle se rassit en tailleur sur le fauteuil et fixa les flammes, faisant taire sa respiration pour mieux entendre les craquements du bois dans le manteau de la cheminée. Elle se mit à songer à son comportement de la journée. C'était véritablement stupide. Elle se sentait stupide. Si elle n'était pas capable de côtoyer Frank sans rougir, balbutier, ou blesser quelqu'un, il était inutile qu'elle l'accompagne au Bal. Une folie et rien de plus....
Cependant, il n'était pas question d'y aller seule, et de le voir au bras d'une autre demoiselle, plus jolie, moins gourde, qui rirait à ses plaisanteries d'un air aguicheur et qui lui ferait bien vite oublier la fade Alice. Pour la première fois de sa vie, elle eut envie de se battre, au risque de perdre. Car il est bien facile de se battre dans ses études, quand on sait pertinemment qu'on va réussir (modestie mise à part). Mais se battre pour Frank. Pour quelque chose qu'elle désirait plus que tout au monde mais qui était à l'issue incertaine. Voilà enfin quelque chose qui méritait son attention. Quelque chose qui comptait. Perdue dans ses pensées, elle mit un moment à percevoir une présence derrière elle. Du moins, pas une présence. Sa présence. Aucun doute possible. Elle se retourna doucement et son pouls s'accéléra. Elle rougit un peu, devant ces éternelles deux prunelles noisette qui la fixaient gentiment, et sourit à Frank, le même Frank depuis toujours, le même Frank pour toujours.

Salut, Frank, souffla-t-elle en guise d'invitation à partager ce moment.
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MessageSujet: Re: Il n'y a qu'un remède à l'amour : aimer davantage (Henry David Thoreau) [Frank]   Il n'y a qu'un remède à l'amour : aimer davantage (Henry David Thoreau) [Frank] Icon_minitime1Sam 1 Jan 2011 - 22:57

J'ignore si la qualité ça va XD j'ai des restes de la soirée d'hier.

Heureux était le mot juste pour définir l’humeur de Frank Londubat ce main-là. La veille il avait surmonté sa timidité maladive en demandant à cette fille qu’il aime depuis tellement longtemps de l’accompagner au bal d’Halloween. Elle avait accepté après un léger moment de flottement pendant lequel le Poufsouffle avait bien cru essuyer un refus. Alice avait dit oui, elle avait accepté d’être sa cavalière et de danser avec lui durant ce bal. Il ne pouvait que se sentir des plus heureux. Durant toute la journée, il sentit ce sentiment d’allégresse vivre dans sa poitrine, le rendant plus loquace et rieur que d’habitude à la plus grande surprise de ses amis. De plus, il savait que la plupart des cours de la journée allait être en commun avec sa belle Alice. Sans se lasser il allait pouvoir l’observer discrètement comme il savait si bien le faire jusqu’ici sans qu’elle ne le remarque. Il aimait particulièrement lorsqu’un pli soucieux barrait son front, signe qu’elle entrait dans une intense réflexion. Ce n’était que des détails que le jeune homme avait mis le temps pour lister dans sa tête qu’il s’amusait parfois à donner un ordre précis. Un peu niais et fleur bleue, mais c’était tout l’esprit du garçon. Il ne pouvait pas s’empêcher de ressentir toutes ces choses pour Alice. Elle était la personne parfaite pour lui et il ne laisserait personne la lui prendre.

Alors pendant toute cette journée, il n’avait pu s’empêcher de glisser de tendres regard vers cette personne si chère à son cœur remarquant sa distraction inhabituelle en riant parfois sous cape, trouvant ses frasques assez amusantes. Surtout venant de la jeune fille très sérieuse et appliquée qu’elle a toujours été. Pour le repas, il avait eu le grand plaisir de manger non loin. Le simple fait de la savoir non loin de lui, lui réchauffait encore un peu plus l’esprit. Il se sentait tellement apaisé, tellement léger. De lui avoir fait cette demande le rendait un peu plus sûr de lui, tout n’était peut-être pas perdu pour lui. Frank avait une chance inespérée de pouvoir avouer un jour à sa camarade de maison qu’il ressentait bien plus que de l’amitié pour elle. Dans un espoir fou, elle répondrait que c’est réciproque. Une douce chaleur envahit son ventre et il sentit son cœur battre étrangement plus fort contre sa poitrine. C’était l’effet Alice McArthur.

Après le repas, tout s’était passé relativement bien. Restant avec ses amis, il se perdait dans la contemplation de la jeune fille durant les rares moments où il pouvait être seul avec lui-même. Bénissant ses instants où les garçons étaient tournés vers leur cours ou leur devoir, laissant leur ami s’évader quelques secondes dans un monde où il n’y avait plus qu’elle et son doux rire. À la fin des cours, le retour dans la salle commune se fit en seul. Les uns avaient entraînement de Quidditch, les autres devaient terminer un devoir à la bibliothèque et Frank avait simplement envie d’être seul. Étrange coïncidence ou pur hasard ? Alice était assise près du feu et elle s’affairait à quelque chose que le jeune homme ne voyait pas. Curieux il s’approcha sur la pointe des pieds, se balançant de droite à gauche espérant pouvoir apercevoir un semblant de quelque chose. Il se stoppa net lorsqu’elle se retourna et qu’elle posa son magnifique regard sur lui. Il ne put s’empêcher de sourire, menant d’un geste légèrement tremblant sa main à ses cheveux, les ébouriffant une fois encore - marque d’une gêne passagère.

Salut, Frank.

Il continuait de sourire comme un parfait idiot et comprit qu’elle attendait sûrement une réponse. Il débloqua sa mâchoire et réussit à articuler.

—Salut ! Je… je peux venir m’asseoir avec toi ? demanda-t-il de but en blanc.

Sa voix n’avait pas tremblé et l’audace de sa question lui donna envie de s’enterrer six pieds sous terre pour la simple et bonne raison qu’elle manquait affreusement de tact. Il ne lui avait pas demandé comment c’était passé sa journée ni si elle allait bien. Tant pis. Le mal était fait.
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MessageSujet: Re: Il n'y a qu'un remède à l'amour : aimer davantage (Henry David Thoreau) [Frank]   Il n'y a qu'un remède à l'amour : aimer davantage (Henry David Thoreau) [Frank] Icon_minitime1Mar 1 Mar 2011 - 0:14

Sa réponse était empreinte de brusquerie, ce qui était bien la dernière chose qu'on pouvait attendre de la part de Frank Londubat. La surprise arracha un sourire à Alice, ses prunelles toujours figées dans celles de son camarade de maison.

Bien sûr, répondit-elle doucement.

Il s'approcha, & à mesure que la distance qui les séparait diminuait, augmentait une tension qui électrisait l'air tout autour d'eux. Lorsqu'il passa devant elle, son parfum s'éparpilla dans un souffle, et elle ne put s'empêcher de fermer les paupières pour s'en imprégner. Elle n'aurait pu expliquer ce que recelait cette fragrance, de si unique, de si spécial, & les émotions qu'elle engendrait en elle ébouriffèrent son âme. Surréaliste et magnifique. Le bonheur devait avoir cette odeur... Frank s'assit en silence dans le fauteuil à sa gauche ; elle rouvrit les yeux et se mit à fixer l'âtre. Elle entendait pulser son sang, dans un bruit sourd et prompt, au creux de ses oreilles. Elle sentait sa respiration entravée par la boule coincée dans sa gorge. & des gênes, elle en percevait d'autres, au fond de son ventre, dans sa poitrine ou à d'autres endroits insolites, dont elle ne soupçonnait même pas l'existence. Elles allaient et venaient, impromptues, brèves, comme si le corps d'Alice n'était qu'un vaste terrain propice à leurs pérégrinations. Tentant d'ignorer ses jambes tremblantes et son pouls accéléré, Alice tourna la tête et admira les lueurs éclectiques des flammes animer les traits de Frank. La seule pensée qui s'imposa à elle fut qu'elle n'avait jamais rien vu d'aussi beau. Sans doute perçut-il ce regard peser sur lui, car il tourna légèrement la tête à son tour, et l'observa à la dérobée. Les joues rosies, elle détourna le regard et fit mine de s'intéresser de près à son accoudoir. Un sourire se dessina sur ses lèvres. Bonnes résolutions : 0. Éternelle poltronnerie : 1. Dans un effort qui lui parut surhumain, elle leva les yeux, et capta directement le regard de Frank, dans un tressaillement qu'elle ne put réprimer. Considérant que leurs mutismes respectifs avaient assez duré, elle tenta de communiquer, ce qui s'avéra bien plus difficile qu'à l'accoutumée :

Longue journée, non ?

Non, Alice, elle avait 24h, comme toutes les autres. Elle déglutit difficilement. Dans le palmarès des questions stupides, cela ne faisait aucun doute. Sans s'en rendre compte, elle s'était mise à triturer le pompon que quelques minutes plus tôt elle faisait danser entre ses doigts.

Enfin, je veux dire... Non pas que les cours étaient ennuyeux ou quoi que ce soit m... mais... enfin tu comprends... Je... Je n'en voyais pas le bout !

Assembler des mots pour former des phrases cohérentes. Mots. Phrases cohérentes. Phrases cohérentes à partir de mots. Plusieurs. Différents. C'était à sa portée, d'habitude ! Mais de toute évidence, elle n'était pas encore prête à avoir une conversation structurée en sa présence. Elle se demandait subitement ce qu'il faisait si près d'elle, avec son parfum entêtant et ses regards de Frank. Il fallait qu'elle s'entraîne, que pouvait-elle bien lui dire à part quelque chose de profondément stupide ? Elle soupira intérieurement. Un regard en biais pour vérifier qu'elle ne l'ennuyait pas, et elle prit son courage à deux mains pour reprendre la parole. Elle tenta de modérer sa voix, de ne pas laisser son regard fuir de celui de son vis-à-vis, & demanda d'une voix un peu plus assurée :

Tu as vu Ogg câliner ses citrouilles pour le Bal ? Il n'a même pas remarqué que son produit contre les limaces coulait sur ses chaussures, c'était... assez drôle...

Elle fixa immédiatement son regard sur Frank pour ne rien rater de sa réaction. Serait-il amusé, allait-il faire mine de l'être ? Ses entrailles se ratatinèrent à mesure que la réponse se faisait attendre...
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