Souffrir pourquoi ? [Serena]

Ciel se leva relativement tôt, elle préfère prendre son petit-déjeuner quand il n'y a pas grand monde, enfin surtout quand il n'y a pas la personne qu'elle évite depuis quelques heures maintenant, parcourant le journal moldu pour rester un minium au courant des dernières nouvelles, elle dût partir précipitamment de la grande salle lorsqu'elle entendis les voix du groupe de garçons qu'elle évite. Se prépara rapidement dans un dortoir vide de filles parties mangé. Elle enfila un jogging, attacha une ceinture multipoches autour de sa taille sur laquelle le strict minimum était attaché. Ébouriffa Faer et se dirigea vers le parc désert encore embrumé en trottinant. Courageuse et motivée elle emprunta le chemin le plus long. Celui-ci longe le terrain de Quidditch où aucune équipe ne s'entraîne pour le moment seuls certains joueurs matinaux échangent des balles. Sur le cout elle ne le remarqua pas mais, au second cout d'yeux elle reconnu son numéro et le son de sa voix si viril et pleines de souvenirs encore brûlants pour Ciel qu'elle accélère sa course avant d'être aperçut et de devoir faire face. Après plus de 2h30 de jogging elle passa sous la douche là pour une raison inconnue des larmes se mirent à couler toutes seules, une étrange douleur lui pinça le coeur comme si tout son organisme se réveillait d'un long sommeil, son corps se réchauffait non de la chaleur de l'eau mais, de l'intérieur comme si on venait d'allumer une bougie, ses poumons se remplirent d'air elle eut l'impression de suffoquer, une quinte de toux profonde vint dépoussiérer l'intérieur des poumons, elle fut si forte que Ciel crut qu'on les lui arrachait. Elle retourna au dortoir pour s'habiller correctement, elle vota pour un jean délavé taille basse, un top noir moulant, une paire de ballerine noire et comme accessoires un sautoir, sa montre et 2-3 bracelets et ses anges pour boucles d'oreilles. Une fois chose faite elle chercha où se cacher pour que personne ne la trouve afin surtout un mystérieux joueur de Quidditch, il lui sembla que la bibliothèque était le bon endroit.

Comme à son habitude Ciel était assisse à une table de la bibliothèque plongé dans un livre d'astronomie, absorbé par des constellations lointaines aux étoiles brillantes guidant les télescopes de terriens rêvant d'aventures, tels des phares indiquant le chemin de la maison à des marins parties pendant bien trop longtemps.
Les rayons du soleil de fin de mâtinée illuminaient la grande pièce d'une onde chaleureuse et feutrée, ils animaient les particules de poussières en suspens dans l'air ambiant, une odeur de vieux livres aillant vue de nombreux visages, senties de nombreuses mains chatouiller leurs pages, leur couverture et même leur tranchés, entendues tant de secrets de filles et de confidences de garçons polissons... si seulement les livres pouvaient parler pensait Ciel.

Elle leva doucement sa tête comme pour sortir d'un rêve, elle l'a tourna vers les grandes baies, pas un bruit, juste elle et ses pensées, l'unique musique était celle de sa respiration lente, calme et régulière. Elle s'autorisa une pause, se laissant aller à ses rêveries, il y a quelques jours encore son principal centre d'intérêt était l'arithmétique, dès qu'elle fermait les yeux, les nombres, les calculs, les signes dansaient autour d'elle mais aujourd'hui tout était différent. Aujourd'hui n'était pas il y a 2 jours, rien n'est plus comme il y a 2 jours, car entre, se trouve la chose qui bouleversa sa vie bien rangée de petite fille modèle, elle qui ne pensait qu'à son travail ses amies et ses activités extra-scolaires, elle qui jusqu'alors doutait qu'elle possédait un coeur, sentait son corps se réchauffer d'une étrange chaleur de celle d'une bougie dont la flamme ne brule pas. Il se trouve qu'il y a 2 jours c'était le bal d'halloween, pour certain la pire des soirées, d'autres la meilleure, pour d'autres encore une soirée banale mais pour Ciel une soirée inoubliable. Non seulement elle avait été à une soirée au bras d'un garçon qui n'appartenait en rien à sa famille mais en plus ils étaient si près qu'elle avait pu sentir le coeur de ce dernier. A cette pensée un frisson lui remonta le long de l'échine et elle sentit ses pommettes rougir de peur que quelqu'un ne le remarque elle prit son livre et le rabata sous ses yeux et se replongea dans sa lecture elle ne fit pas attention à la voix derrière elle....

Séréna qui avait un peu temps et déjà terminé tous ses devoirs s'était décidée à se rendre à la bibliothèque pour lire ou étudier davantage. En fait, elle avait en partie une petite idée sur le sujet qu'elle allait entreprendre d'approfondir. Il était même évidemment qu'elle étudie celui-ci. Depuis toute petite, elle était fascinée par lui. Cela devait surement venir de sa grand-mère qui avait l'art et la manière d'expliquer les choses. En peu de temps, elle en avait appris bien plus avec Ténia Hardwick qu'avec le Professeur de Potions. Non pas qu'il fut un mauvais professeur, mais elle avait été initié si jeune à l'art des potions que cela en devenait presque une seconde nature. Enfin, la jeune Serdaigle passa les portes de la bibliothèque. Elle sourit à la bibliothécaire, Mme Pince et s'avança dans le rayon en question.

Il n'y avait pas grand monde ou les rares personnes qui s'y trouvaient, étaient bien silencieuses. Séréna aimait l'odeur des vieux livres et le silence et bien être qu'il régnait dans la pièce. C'était peut-être son endroit préféré dans tout le château. Elle se dirigea alors dans le rayon qu'elle cherchait mais lança un coup d'œil discret vers la réserve. Elle aurait bien aimé avoir accès aux livres qui s'y trouvait. Elle savait qu'il y avait des livres de grandes valeurs mais aussi dangereux. Elle avait toujours espéré un jour pouvoir y accéder. Mais elle n'avait jamais osé demander. De toute manière, elle connaissait déjà la réponse de son directeur de maison.

La jeune fille arriva enfin dans le rayon qu'elle cherchait. D'un geste de la main, elle passa les livres en revu. Elle cherchait un livre en particulier. Sa grand-mère l’avait informé qu’un nouveau livre sur les potions venaient de sortir récemment. Elle l’avait donc suggérer dans prendre connaissance. Son ancêtre le trouvait d’excellente qualité et qu’il valait la peine d’être lu. Séréna se demandait donc, s’il était déjà disponible à Poudlard. C'est alors qu'après quelques minutes de recherches, elle trouva enfin ce qu'elle cherchait. Faisant glisser le livre jusqu'à elle, elle sourit en l'attrapant. Elle inspira profondément et se laissa envahir par la magie des lieux. Elle se dirigea alors vers les tables.

C'est en sortant du long rayon qu'elle remarqua une jeune fille entrain de lire un livre. Enfin, chose qui semblait parfaitement normal dans une bibliothèque. Elle la regarda quelques instants et en voyant son visage se souvint de l'avoir vu dans sa salle commune. Oh mais c'était une Serdaigle !! Il lui semblait qu’elle était dans une classe inférieure à la sienne. Mais pour Séréna cela n’avait pas plus d’importance. Elle prit toute fois place non loin de la jeune fille. Même si elle préférait la solitude lorsqu'elle étudiait, elle aimait aussi la compagnie. Après s'être installée, elle ne put s'empêcher d'observer la Serdaigle. Elle avait quand même un peu l’air perturbée. Quelque chose semblait la troubler ou la gêner. Séréna haussa les épaules et se plongea son nez dans son livre et commença à lire.


Cependant elle dut se rendre à l'évidence au bout de quelques minutes, elle était incapable de se concentrer sur sa lecture. Elle était plutôt intriguée par la jeune fille. Intriguée était un bien grand mot. En fait Séréna avait plutôt changer d’avis. Elle n’avait plus du tout envie de lire. Elle préféra se rapprocher de Ciel et de discuter avec elle. Mme Pince n’allait certainement pas apprécié. Mais peut-être que la bibliothécaire ne remarquerait rien. Du moins, c’est ce que Séréna imagina. Elle se leva donc et s’avança vers la Serdaigle. Elle toussota légèrement comme si elle voulait se donner une contenance.

-" Excuse-moi, je peux te poser une question ?"

-" Excuse-moi, je peux te poser une question ?"

Cette question l'a fit sursauter, les émotions qu'elle venait de ressentir avait provoqué en elle une sorte de tension qui n'attendait qu'une petite étincelle pour se manifester. Elle posa sa main sur sa poitrine comme pour l'arrêter de se gonfler aussi violemment et rapidement, elle jeta un rapide regard sur la personne responsable de cette peur. Là une jeune fille d'un an son année lui faisait face, l'air un peu déstabilisé par sa réaction abusive.

-"Tu m'as fait peur !" chuchota-t-elle.

A ce moment elle remarqua qu'elle connaissait ce visage, ses longs cheveux bruns, ses yeux clairs et pétillants, petit à petit la mémoire lui revient, cette fille partageait la même maison : c'est une serdaigle ! Qu'est ce qu'une étudiante à la réputation si brillante pouvait bien lui vouloir ? Cette question piqua Ciel au vif lui fessant oublier, au passage, sa préoccupation d'avant.Elle remarqua également que posé en face de son interlocutrice un livre de potion neuf et plus avancé sur le programme était ouvert à une page parlant d'une potion au nom imprononçable et aux explications plutôt théoriques. Elle redressa son regard sur la jeune fille, son allure était discret et neutre, une sensation de bien-être et de tranquillité émanait d'elle, une sorte de message qui signifiait : "Reste cool je ne suis pas du ministère."


Reprenant enfin son souffle "Qu'est -ce -que tu voulais me demander ?"

Les paroles de Séréna firent sursauter la jeune Serdaigle. Il ne semblait pas pourtant à Séréna d’avoir été si discrète pour qu’on ne remarque pas son approche. Ciel devait être bien loin par la pensée pour qu’elle ne s’aperçoive pas de l’arrivée de sa camarade de maison. Elle constata que la surprise fut grande quand la Serdaigle porta sa main à sa poitrine. Séréna esquissa un sourire contrit. Elle n’avait nullement voulu faire peur à Ciel. Il devait donc bien avoir quelque chose d’important qui préoccupait la jeune fille. Séréna était décidée de savoir de quoi il retourner et espérait au plus profond d’elle-même pouvoir l’aider. Pourtant Séréna Hardwick n’était pas du genre à aller vers les gens. Elle aimait beaucoup le calme, la tranquillité et la solitude. Mais parfois, elle avait quand même besoin du contacte humain. Elle ne pouvait passer son temps à l’écart de tout et se renfermer sur elle-même. Ce n’était pas de cette manière qu’elle avancerait dans la vie et apprendrait de nouvelles choses. Pour se donner une contenance, Séréna se mordit légèrement la lèvre inférieure. Il fallait qu’elle s’excuse auprès de Ciel. Elle entendit à peine les paroles de sa camarade de Maison. Mais elle les devina aisément.

-« Pardonnes moi !! Je ne voulais nullement t’effrayer. »

Séréna n’était pas du genre à trop regarder les gens de sa maison mais elle avait une bonne mémoire. Elle se souvenait généralement des gens qu’elle avait déjà croisé. C’est pour cette raison qu’elle c’était approché de Ciel. Elle connaissait sa parenté à la même maison que la jeune Serdaigle. Qu’elle le veuille ou non, elle faisait partit de la même famille. Car sinon le Choix peau Magique ne les aurait pas mise chez les Serdaigle. Leur esprit, leur qualité étaient donc semblable. Séréna laissait volontiers les plus jeunes entre eux et découvrir par eux même la vie à Poudlard. Les surprises faites par soit même étaient des plus palpitantes et des plus intéressantes. Alors que si on vous disait déjà ce qu’il ne fallait faire ou ne pas faire l’attrait de Poudlard sans estompait un peu. Du moins, c’est ce que pensait Séréna.

La jeune Serdaigle se moquait bien de la réputation qu’elle avait. Elle se voulait être simplement elle. Elle n’avait que faire ce qui se disait autour d’elle. Pourquoi s’arrêter sur les critiques alors que la vie valait la peine d’être vécu. Elle faisait sa vie sans s’en préoccuper. Du moins, elle essayait. Ce n’était pas toujours facile d’y arriver. Parfois, il y avait bien des remarques ou des faits qui l’affectaient plus qu’elle ne le voudrait. Séréna avait bien remarqué le livre qui était ouvert devant Ciel. Celui qu’elle essayait de lire. L’arithmancie n’était pas une matière qu’elle affectionnait vraiment mais elle se devait de la travailler et d’essayer de l’apprécier. Pourtant aux Buses, elle n’avait nullement briller. Elle avait eu un « Acceptable ». Enfin, au moins elle avait quand même réussi ses examens, ce qui confortaient la jeune fille ainsi que ses parents. En tout cas, sa Grand-mère avait été heureuse de la note qu’elle avait obtenu en potions.

Séréna portait comme la plus part des élèves, la tenue officiel de Poudlard, avec l’écusson de Serdaigle gravé sur la robe. Comme chaque jour, elle avait attaché ses longs cheveux noirs pour qu’ils ne la gênent pas pour travailler. Mais pourtant, elle préférait loin de là, lâchés. Elle ressemblait presque à une petite fille modèle. Cependant, les apparences sont souvent trompeuses. Elle sourit de nouveau à Ciel pour lui monter qu’elle n’avait pas de mauvaises intentions envers elle. Elle voulait juste être amicale et peut-être l’aider. Du moins, si elle le pouvait. Séréna aidait souvent son prochain, même si souvent elle ne recevait rien en retour. Pourquoi les gens sont-ils comme cela ?

La question de Ciel sortit de sa bouche dans un souffle. Séréna lui avait vraiment fait peur. Une chose qu’elle n’avait nullement voulu. Enfin, maintenant c’était fait et elle ne pourrait le changer. Elle lui sourit de nouveau et haussa les épaules.

-« En réalité, rien de particulier. Mais j’ai remarqué en arrivant à la bibliothèque que tu étais dans la lune. Non pas que tu n’ais pas le droit de penser. » dit-elle en faisait une petite grimace. « Je ne voulais nullement t’effrayer, du coup je m’excuse de nouveau. Je voulais juste savoir si tu allais bien. Car je t’ai trouvé soucieuse. »

Séréna reprit son souffle et pouffa légèrement. Elle avait parlé d’un trait en oubliant presque de respirer. Mais qu’est-ce qui lui prenait dont.

-« Enfin, bref, je voulais savoir si je pouvais t’aider… Et excuse moi par avance d’être indiscrète si je le suis »

Séréna la regarda droit dans le yeux. Elle voulait lui prouver qu’elle était sincère et que ses intenterions étaient bonnes. Non pas qu’elle est le caractère des Serpentard mais on savait qu’elle descendait de personne qui ont pu se montrer sans scrupules par le passer. Elle pensa à son grand-père en premier Ciron. Qu’elle n’avait jamais connu. Pourtant elle avait entendu parler de ces méfaits.

-« En réalité, rien de particulier. Mais j'ai remarqué en arrivant à la bibliothèque que tu étais dans la lune. Non pas que tu n'aies pas le droit de penser. » dit-elle en faisait une petite grimace. « Je ne voulais nullement t'effrayer, du coup je m'excuse de nouveau. Je voulais juste savoir si tu allais bien. Car je t'ai trouvé soucieuse. » Après une légère pause pour reprendre son souffle elle continua sur sa lancer

-« Enfin, bref, je voulais savoir si je pouvais t'aider... Et excuse moi par avance d'être indiscrète si je le suis »

Séréna la regarda droit dans les yeux, elle voulait lui prouver qu'elle était sincère et que ses intenterions étaient bonnes. Ciel d'habitude réservée respira plus calma une fois que l'inconnue lui expliqua la raison de son intrusion dans sa bulle. Il faut bien avouer qu'au départ Cial avait mal pris cette interruption et que son premier sentiment face à cette fille était de la méfiance et du rejet mais après une seconde analyse et en vue de l'explication Ciel se redut compte que cet effroi était sincèrement involontaire et que les sentiments étaient simples.

-« Ce n'est rien, c'est vrai que je suis un peu sous pression. Cela dit ma réaction était un peu excessive. »

Après une courte pause Ciel invita sa camarade à s'asseoir à ses côtés puis continua dans sa lancer pour se présenter -« Enchanter je m'appelle Ciel Harkness et je suis une Serdaigle comme toi ! » un sourire aimable aux lèvres. Les formalités échangées les deux jeunes filles commencèrent à discuter un peu de tous mais Ciel sentait que Séréna souhaitait, sans indiscrétions, connaître la raison de son flottement passager mais profond ce qui lui torturait l'esprit depuis deux, ce qui l'empêchait de dormir depuis la bal, cette douleur insupportable mais tellement enfoncée dans son être qu'à présent il lui est impossible d'y échapper. Elle pensait que personne ne pourrait la comprendre et puis il faut l'avouer il est, chez Ciel, contre nature d'avouer, à une inconnue, un sentiment si personnel, néanmoins elle sentait en Séréna une différence, dans le bon sens du terme bien sûr, une sorte d'indifférence aux préjugés ce qui mettait Ciel en confiance. La question qu'elle devait élucidé à présent était de savoir si elle pouvait avoir assez confiance en Séréna pour lui avouer son dilemme ?

-« En fait je ne sais pas si je dois... ? C'est plutôt compliqué... ? Je ne serais pas par où commencer... ! »

A ces mots les habituelles rougeurs apparurent sur les pommettes de notre danseuse comme pour disparaître elle replaça une mèche derrière son oreille et détourna le regard elle compris que son attitude, puéril, était trop flagrant pour ne pas comprendre...

Séréna avait pris l’habitude de regarder les gens en face quand elle leur parlait. Elle ne supportait pas les regards fuyant. Elle aimait que l’on se montre sur de soit et que l’on n’affronte la réalité. Enfin à cet instant précis, elle désirait prouver à Ciel qu’elle n’avait rien de mal honnête envers elle. Et qu’elle voulait vraiment lui venir en aide. Du moins, dans la mesure du possible. Séréna sourit intérieurement. Elle avait réussi à dissiper le mal être de sa camarade de maison, du moins en partie. Ciel semblait à fleur de peau. Séréna n’aurait donc pas pu s’imaginer que venir la déranger simplement pouvait mettre une personne dans un état pareil. Lorsqu’elle entendit la réponse de la jeune fille, Séréna hocha légèrement la tête. C’était, bien elle reconnaissait elle-même qu’elle n’allait pas bien. Pourtant, la rentrée ne s’était pas faite depuis si longtemps et la pression scolaire n’était pas encore si importante. Du moins, c’est ce que ressentait Séréna. Peut-être qu’il en était différemment pour les autres.

C’est alors que Ciel, lui fit signe de s’assoir. Invitation que Séréna s’empressa d’accepter. Elle tira la chaise et s’assit en faisant le moins de bruit possible pour ne pas déranger les autres personnes qui se trouvaient dans la bibliothèque. La jeune Serdaigle aimait le silence et l’ambiance studieux de cet endroit. Elle s’imaginait donc que les autres éprouvaient la même chose qu’elle. C’est alors que Ciel se présenta. Séréna hocha de la tête.

-« Ravie de te rencontrer Ciel. Mais je sais déjà qui tu es. En ce qui me concerne, je suis Séréna Hardwick, de la même maison que toi » dit-elle en lui faisant un petit clin d’œil.

Pour ne pas perturber Ciel, Séréna ne la questionna pas particulièrement sur ce qui la turlupinait. Elle préféra parler de tous et de rien. En espérant tout simplement que sa camarade se décide à parler d’elle-même. Elle savait que la meilleur tactique, était de rester discrète et de ne pas bousculer les gens. De cette manière, ils ne se braquaient et finissaient par se confier d’eux-mêmes. Elle espérait au plus profond d’elle-même que Ciel finirait par avoir confiance en elle. Séréna n’était pas du tout sur d’elle ou du moins, elle en donnait peut-être l’impression. C’est alors comme par enchantement Ciel commença à douter sur ce qu’elle pouvait ou devait ne pas dire à Séréna. Celle-ci haussa un sourcil avec intérêt et hocha légèrement de la tête pour encourager la demoiselle. Elle ne voulait pas brusquer la Serdaigle. Elle désirait que cela se fasse le plus naturellement possible. Elle lui adressa alors quelques mots pour la rassurer et éventuellement l’encourager dans cette voie. Séréna ne pourrait rien faire de plus. Les cartes étaient entre les mains de Ciel.

-« Je comprends…. Si tu n’as pas envie d’en parler, je ne te force pas le moins du monde. L’essentiel c’est de savoir si toi tu désires me faire partager tes souffrances ou tes inquiétudes afin de savoir si je puis t’aider. Il est bien évident que je n’ai pas non plus réponse à tout, mais on ne sait jamais. Dés fois, le simple fait d’en discuter à quelqu’un d’autre, nous permet d’ouvrir les yeux, de voir plus clairement la situation »

C’est alors que Séréna remarqua les joues rouges de Ciel. Pourquoi donc rougissait-elle ainsi ? Une réagir de la sorte, à cause de quoi ? La seule chose qui ferait réagir une fille comme cela, l’amour, ou encore la honte que Séréna trouve son problème ridicule. La jeune Serdaigle était un peu perdue. Elle n’avait pas assez d’éléments pour venir en aide à Ciel. Il fallait que celle-ci lui en dise plus. Qu’elle décide à délayer sa langue. Séréna ne pouvait quand même pas utiliser un petit sort de magie pour la décider à parler. Mais tout à coup, le regard de sa camarade de maison, se fit fuyant tout en rougissant de plus belle. Séréna rit légèrement en comprenant la situation. Elle ne se moquait nullement de Ciel, mais elle trouvait la situation amusante. De but en blanc, elle lui demanda :

« - Dis moi plutôt comment il s’appelle ? Et ou est-ce que tu l’as rencontré ? Je te promet que je ne me moquerai nullement de toi. Si je peux te conseiller cela sera avec plaisir. Du moins, dans la mesure du possible. » dit-elle avec un sourire éblouissant.

-« Je comprends.... Si tu n'as pas envie d'en parler, je ne te force pas le moins du monde. L'essentiel c'est de savoir si toi tu désires me faire partager tes souffrances ou tes inquiétudes afin de savoir si je puis t'aider. Il est bien évident que je n'ai pas non plus réponse à tout, mais on ne sait jamais. Dés fois, le simple fait d'en discuter à quelqu'un d'autre, nous permet d'ouvrir les yeux, de voir plus clairement la situation »

A ces mots le coeur de Ciel devint plus gros encore, une sensation de lourdeur lui compressait la poitrine, àce moment précis elle sentait sa langue se délayer, une envie de tout déballer à Séréna lui parut, d'un coup, une excellente idée. Mais sur le point de lui avouer son secret, la méfiance et la timidité de Ciel l'empêchèrent de franchir le pas. Par un étrange phénomène Séréna enchaîna, se fut une délivrance pour Ciel qui tirailler par ses sentiments ne savait plus quoi faire.

« - Dis moi plutôt comment il s'appelle ? Et ou est-ce que tu l'as rencontré ? Je te promet que je ne me moquerai nullement de toi. Si je peux te conseiller cela sera avec plaisir. Du moins, dans la mesure du possible. » dit-elle avec un sourire éblouissant.

Pour Ciel il était clair qu'il ne servait plus à rien de garder le silence, Séréna avait tout deviné il ouvrir d'abord la bouche puis la referma, par où devait-elle commencer ? Devait-elle tout dire ? Pouvait-elle avoir confiance ? Elle plongea son regard dans celui de Séréna, c'est dans ce regard clairvoyant qu'elle comprit que son interlocutrice était de confiance.

-"En fait...c'est bien d'un garçon qu'il s'agit...un joueur de Quidditch...de la même année que moi.... Il est Serdaigle aussi. Euh... il m'a invité au bal d'Hallowenn... et...euh...comment dire...on s'est...rapprochés quoi..."

Elle fit une courte pause durant son discourt elle avait baissé la tête à présent elle l'a releva pour observer Séréna qui restait très absorbé dans ce qu'elle disait puis continua son récit.

-"Aujourd'hui je ne sais pas comment réagir....car s'est bête...mais je ne sais pas comment...il prend cette soirée...euh....et je ne veux pas lui poser la question....je ne n'en sens pas capable.."

Elle tourna la tête pour vérifier que personne ne l'avait entendu, aucun garçon ne s'était, même de long, intéressé à elle et Ciel souhaitait que cela reste entre Séréna, la bibliothèque et elle. Des souvenirs de rumeurs qui circulaient dans les couloirs à propos de filles qui n'avaient pas fait attention à qui les écoutait ou les observer, jamais Ciel ne laisserait un trésor aussi énorme à la portée de n'importe qui quitte à utiliser la magie.Etragement Ciel attendait une sorte de soulagement et d'attend envers la pauvre Séréna, quels merveilleux conseils pouvait-elle lui donner ? Et surtout avait elle bien fait de tout lui raconter ?

Séréna espéra que ses paroles furent rassurantes pour Ciel. Mais elle ne pourrait en avoir la certitude uniquement lorsque celle-ci lui parlerait. C’est pour cette raison que la jeune Serdaigle attendit calmement la réaction de sa camarade de maison. Elle ne pouvait et ne voulait pas la forcer à se confier. Il fallait qu’elle en ait envie. C’était comme si Séréna avait lu dans les pensées de la demoiselle, elle dit les justes mots qui lui permirent de rassurer Ciel. Elle avait deviné que cela concernait un jeune homme. De toute manière qui pouvait mettre dans un état une jeune fille à part un garçon. C’était d’une évidence implacable pour Séréna.

Séréna semblait avoir été très perspicace. Elle avait bien deviné. Cela concernait un jeune garçon. A cet instant précis, elle se demandait si elle le connaissait. Si elle l’avait déjà rencontré ou parlé. C’était une chose qu’elle devait approfondir. Elle le saurait lorsque Ciel lui aurait révélé son nom. Enfin, si elle le faisait un jour. Séréna observa attentivement, les réactions et émotions qui passaient sur le visage de sa voisine. Elle se semblait se réfléchir. Comment devait-elle commencer, parler, dévoiler son secret à Séréna ? La jeune Serdaigle comprenait ce qu’éprouvait Ciel. Il n’était pas toujours facile de dire ces choses là. Le plus simple était de se lancer et de commencer par le début.

Comme pour savoir, si elle avait raison, Ciel scruta le regard de la jeune demoiselle. Elle voulait vraiment être sure de sa fiabilité. Il sembla tout à coup qu’elle avait du lire quelques chose en Séréna parce qu’en l’espace d’une fraction de seconde, elle lui déballa tout ce qu’elle avait sur le cœur. Enfin, tout était un grand mot. Elle commença son récit. Séréna l’écouta attentivement, sans broncher, sans ciller. Elle devait rester maîtresse de ses émotions pour ne pas effrayer Ciel.

Séréna avait vu juste. Il s’agissait bien d’un jeune homme. Une information capitale arriva comme par magie. Il jouait dans l’équipe de Quidditch et en plus c’était quelqu’un de leur maison. Bien…. Cela voulait dire que Séréna le connaissait alors. Elle réfléchissait rapidement, se remémorant les noms des jeunes hommes de l’équipe. Cependant, elle l’informa qu’elle avait été sa cavalière au bal d’Halloween. C’était une information des plus importante. Mais hélas pour Séréna, il y avait tellement de monde à cette fête et tellement de couple qu’elle ne se souvenait pas vraiment de qui était avec qui. Elle élimina mentalement cette information, car elle ne ferait que l’embrouiller.

Mentalement, Séréna nota le mot « Rapprocher ». Là, résidait tout le problème. Etait-ce un rapprochement réciproque ou alors qu’unilatéralement. Ciel n’avait-elle pas vu des choses que ce jeune homme n’avait pas voulu exprimer. C’était bien compliquer l’affaire. Elle comprenait le désarroi de sa camarade de maison. Ciel semblait avoir un peu honte, mais Séréna ne la jugea pas davantage. Elle écoutait attentivement le discours sans broncher, sans montrer la moindre émotion ou idée préconçu. Les dernières paroles de Ciel fit légèrement sourire Séréna. La résidait le problème. Il fallait absolument qu’elle discute avec lui.

-« Franchement, Ciel, tu devrais aller lui parler. Je sais que c’est une chose dure, difficile à faire. Tu as peut-être peur de ce qu’il va te dire. Tu as peur de te dire que cette soirée n’était qu’un mensonge et que tu as vu des choses qui n’étaient pas la. Mais réellement, il est préférable que tu souffres un bon coup, s’il s’avère que ce n’était pas réciproque. Que de te morfondre, pitoyablement, pour lui dans ton coin. Il a peut-être aussi besoin de temps pour savoir ce qu’il ressent. Moi si j’étais à ta place, mais si tu n’en as pas trop envie. J’irai le voir et discuterai franchement avec lui. Vaut mieux mettre les choses au clair. Cela t’évitera de te torturer l’esprit comme cela. » dit-elle d’un air décidé et sure d’elle.

L’espace d’une fraction de seconde Séréna envia Ciel. Elle aussi, aurait aimé ressentir un peu d’amour pour quelqu’un hormis des personnes de sa famille. Elle aurait aimé parfois être comme les jeunes filles de son âge. A passer, son temps à se pomponner pour plaire au garçon qui lui plaisait beaucoup. Enfin, il faudrait d’abord qu’elle trouve le jeune homme en question.

-« Je t’envie, chère Ciel. J’aimerai éprouver ce genre de confusion et que tu sois là pour m’aider. Mais je dois avouer que je suis assez curieuse. Il va falloir que tu éclaires ma lanterne. Je ne me souviens pas de toi au bal et encore moins avec qui tu étais accompagnée. Etait-ce David Bertoni ou Alan Jones ? »

Les deux jeunes hommes sont plutôt pas beaux dans leur genre. Vraiment différent, l’un de l’autre, c’est ce qui fait leur charme. Pour Séréna, ils sont bien trop jeune pour elle. Elle a besoin de quelqu’un de plus âgé. D’avoir, l’impression de se sentir en sécurité avec lui. Enfin, elle soupira légèrement tout en fixant Ciel de ses prunelles bleus.

Les paroles de Séréna résonnaient en Ciel comme une douce mélodie de délivrance de l'âme et du coeur, elle sentit en elle tout son être remplit d'une force de caractère étrangère, à cet instant précis elle se sentait capable de déplacer des montagnes. Le ton décidé de Séréna l'a rassurât au plus au point, elle ne pouvait s'imaginer à quel point de telles paroles pouvaient calmer le coeur torturé de Ciel. Une nouvelle énergie venait de naitre en elle tel un papillon qui sort de son cocon, des ailes lui poussaient dans le dos.

Cependant l'intervention suivante fendit l'élan de joie et de force de Ciel, elle se sentait responsable, comment avait-elle pût embarrassante quelque d'un problème si futile elle manquait totalement de tact.

-« Excuse moi je t'ai embarrassé avec mon problème si futile, je suis désolée j'espère sincèrement qu'un jour tu trouveras un garçon gentil et que tu seras plus courageuse que moi....Pour t'éclairer il s'agit d'Alan Jones, je ne suis pas sûr de ses sentiments vu que lorsqu'il m'a invité celui-ci venait d'apprendre qu'Erasmia, sa cavalière initiale, le laissait tomber pour James Potter. »

Au tour d'elle la bibliothèque c'était petit à petit remplit, les chaises trouvèrent des locataires parfois très mouvementés, les-même recevaient les foudres de la bibliothécaire. Petit à petit le volume sonore avait largement augmenté et les deux filles ne s'entendaient presque plus.

-« Il y a trop de monde ici on change d'endroit ? »

Séréna avait peur d’en avoir trop dis ou bien d’avoir été trop directe, trop franche avec Ciel. Mais très rapidement, la jeune Serdaigle se rendit compte que ce qu’elle venait de conseiller à Ciel semblait porter ses fruits dans l’esprit de la jeune fille. Avait-elle trouvé les bons mots ? ce qu’il fallait vraiment dire pour la rassurer, pour lui donner le courage d’aller discuter avec ce jeune homme. Il était important pour Ciel d’aller maintenant discuter avec l’élu de son cœur. Il fallait qu’elle en trouve le courage. Le plus simple était de le bloquer dans un couloir à la sortie d’un cour et de l’obliger à le suivre dans la salle sur demande. Ou bien entendu, ils seraient assez tranquille pour discuter ensemble de ce qu’ils éprouvaient ou non l’un pour l’autre.

Certes Séréna n’avait nullement voulu revenir à elle avec son manque d’amitié, de passion dans sa vie. Elle ne désirait pas que les choses se retournent contre elle. Mais sans le faire exprès, elle l’avait fait. Quelle idiote avait-elle été ! Pourquoi avait-il fallu qu’elle parle ? Tout simplement pour rassurée Ciel et lui donner le courage de faire ce qu’elle n’aurait certainement pas fait elle-même. Elle esquissa un pauvre sourire. Séréna secoua la tête négativement.

-« Je ne crois pas que je serai plus courageuse que toi un jour. Je te donne des conseils mais après réflexions rapides, je ne sais même pas si je les appliquerai pour moi. Tu le crois … Parfois, je me demande si je suis si intelligente que cela. Mais je suis persuadée qu’avec toute la bonne volonté du monde, tu y arriveras. Et je dois avouer que j’aurai aimé si j’avais été dans la même situation que toi que l’on me conseille, que l’on me pousse à faire de la sorte. «

Séréna Hardwick esquissa un grand sourire. Elle avait eu raison en ce qui concernait l’élu de son cœur. Il n’y avait que deux options à cet instant et elle avait vu juste. Il fallait avouer que Ciel avait quand même bon gout. Alan était dès plus beau et des plus charmant. Justement n’était-ce pas le problème. Elle savait que le jeune homme devait aller avec Erasmia au bal d’halloween. Mais la jeune fille l’avait laissé en plan pour James Potter. N’était-il pas le problème ? Alan c’était peut-être servi de Ciel pour aller au bal et remplacer sa cavalière qui l’avait lâchement abandonné. Séréna esquissa une légère grimace. Elle avait eu vent de toute l’affaire, mais n’avait pas fais le rapprochement tout de suite. Peut-être qu’enfin de compte la jeune Serdaigle c’était fait des illusions envers Alan et ses intentions. Zut, il ne manquait plus que cela. Séréna ne pouvait dire cela à sa camarade de maison. Elle l’aurait blessé davantage. Le plus effectivement était qu’elle rencontre Alan et que cela soit lui qui affronte, la réalité de ses actes et les conséquences. Il devait grandir et faire attention à ce qu’il faisait. Ses agissements engendraient des conséquences fâcheuses.

-« Alan Jones…. C’est un choix judicieux. Il est plutôt beau et intelligent. Je comprend que tu l’apprécies bien dit-elle malgré tout avec un sourire.

Mais le calme qui régnait tout à l’heure autour de la bibliothèque commençait à s’estomper. Plusieurs élèves venaient de faire leur entrer dans la grande pièce et s’installaient à leur coté. Elle croisa le regard de Ciel et comprit instantanément que la jeune fille ne désirait pas parler avec tout ce monde. Séréna en réponse à la question de Ciel secoua négativement la tête.

-« Non ma chère Ciel…. Je pense que tu devrais réfléchir maintenant à ce que je t’ai dis et essayé de discuter à ce jeune homme. Pour toi c’est la meilleure solution. Je vais donc, plutôt, te laisser et trouve un moyen de le croiser. Il faut que tu l’obliges à te parler à te dire ce qu’il ressent pour toi. D’accord ?? Tu me promets que tu vas faire cela ! Il le faut pour ta santé mentale et pour ton bien être. De cette manière, tu seras fixée sur la situation et tu pourras agir en conséquence. »

Séréna se leva à son tour. Elle s’empara de son livre, fit un clin d’œil à la demoiselle.

-« J’ai été ravie de te rencontrer »

Et elle s’éclipsa aussi vite que le vent.


H.S. : je préfère arrêter le Rp. Comme cela si cela te dit tu peux en faire un avec Alan.